Conseils d'experts

Un reçu d’un ramoneur certifié est important pour votre assurance et vous permet aussi d’être conforme aux règlements municipaux.

Au printemps et à l‘automne, il est conseillé de faire un feu très chaud (supérieur a 450F) pour de courtes périodes et ce, deux fois par jour au lieu d’accumuler de la créosote en faisant de petits feux durant de longues périodes.

Le ramonage se fait idéalement dès la fin de la saison de chauffage, soit au printemps, car les dépôts sont encore secs et plus faciles à déloger. Cela vous permet aussi d’avoir un peu de temps devant vous pour réparer ou remplacer les éléments endommagés. De plus, vous évitez ainsi les odeurs désagréables de créosote pendant les travaux. Sachez toutefois que la plupart des gens attendent l’automne pour faire ramoner leur cheminée. C’est d’ailleurs à cette période que la plupart des entreprises se manifestent. Si votre amour des feux de foyer est tel que vous en faites tous les soirs de l’hiver, vous devez prévoir un ramonage à mi-saison, généralement après trois ou quatre cordes, tout en considérant que la fréquence de ramonage d’un poêle à bois ne dépend pas seulement de la quantité de bois utilisée, mais aussi de la manière dont on fait les feux, de l’essence de bois utilisée et du taux d’humidité des bûches. » (Source : CAA-Québec, s.d.)

Pour avoir une indication si la cheminée contient de la créosote, la vitre du foyer ou du poêle aura tendance a être noirci.

Le thermomètre à tuyau est un outil indispensable pour tout amateur de chauffage au bois. Il faut l’installer sur le tuyau à 18 pouces du poêle : la température idéale pour la majorité des cheminées se situe à minimum de 450F.

Il est recommandé d’utiliser du bois sec pour chauffer, car le bois mou ou le bois humide ont une combustion lente, ce qui favorise la création de la créosote, étant donné que la température des tuyaux est habituellement inférieure à 450F.

Pour faire sécher le bois de chauffage, il est conseillé de le mettre à une distance supérieure à 4 pieds du foyer ou du poêle et d’avoir une distance minimale de tout combustible de 18 pouces, pour diminuer les risques d’incendie.

Il est important de dégager les arbres et les branches dans un rayon de 10 pieds de la cheminée et du capuchon, car le code du bâtiment du Québec (RBQ) l’exige, mais aussi, cela améliore l’aspiration de la fumée vers l’extérieur.

Lorsqu’on utilise le poêle à bois pour la première de la saison, il aura tendance à faire beaucoup de fumée, car les tuyaux de la cheminée sont froids, ainsi, la fumée aura tendance à revenir vers l’intérieur. Ce qu’il faut faire dans cette situation, c’est de faire un bon feu de papier pour réchauffer les tuyaux pour que la fumée soit tirée vers l’extérieur. De plus, ce qui pourrait aider, c’est d’entrouvrir une fenêtre (au moins 1 pouce) prêt de l’installation pour inverser la pression et favoriser la tire de la fumée vers l’extérieur.

Pour finir, il est normal que votre installation occasionne plus de fumée qu’à l’habitude, étant donné que vos tuyaux sont froids, mais si le problème persiste, il serait judicieux de contacter un professionnel.

Ramoner sa cheminée est crucial pour plusieurs raisons. D’abord, cela élimine la suie et le créosote, des dépôts inflammables qui augmentent le risque d’incendie. Ensuite, un ramonage régulier améliore l’efficacité de la cheminée, permettant une meilleure combustion et réduisant les émissions de gaz toxiques comme le monoxyde de carbone. De plus, cela prolonge la durée de vie de votre installation et évite des coûts de réparation élevés. Au Québec, où les hivers sont longs et froids, un entretien adéquat de la cheminée assure non seulement une utilisation sécuritaire, mais aussi un chauffage optimal et économique.